mardi 27 avril 2010

patrimoine

A quelques kilomètres de Pétionville, sur les hauteurs, se trouvent les forts Jacques (pour Jean Jacques Dessalines) et Alexandre (pour Alexandre Pétion). Construits en 1804, après l'indépendance, ils devaient servir à empêcher un retour des français. Le fort Jacques, bien que récemment rénové, a été endommagé par le séisme. Certains pans de murs se sont effondrés.

 le fort Jacques vu de l'extérieur

à l'intérieur du même fort, la muraille effondrée et au loin, Port au Prince.

notre camp

Notre camp est situé au "terminal Varreux" très exactement ici:
http://maps.google.fr/maps?q=18.571165,-72.343984&num=1&t=h&sll=18.571247,-72.343855&sspn=0.056465,0.090895&hl=fr&ie=UTF8&ll=18.571247,-72.343855&spn=0.014116,0.022724&z=16

coucher du soleil sur le camp, à l'heure de la descente des couleurs

couleurs d'un soir

qualité des constructions

Les expertises sur les bâtiments mettent en évidence la piètre qualité des constructions. Quand il s'agit de bâtiments qui se sont effondrés, les défauts apparaissent, mais il est de toute façon trop tard. en revanche, il est terrible de constater que certains entrepreneurs continuent à faire comme ils ont toujours fait. Ci-dessous, quelques photos éloquentes d'un bâtiment dont la construction a débuté après le séisme.

Un peu d'enduit là-dessus et ce sera bon!

En cas de construction d'un étage dans le futur, les évacuations sont là... et traversent le linteau!

le déblaiement des écoles

Le détachement est en grande partie engagé dans des travaux de déblaiement des écoles effondrées, et parfois préalablement la démolition de ces dernières lorsque le séisme les a ruinées. Cette action permet ensuite la réinstallation de structures légères (par les directeurs d'établissements, les ONG...) afin de relancer la scolarité.
C'est une attente si forte de la part de la population que certains directeurs, sans attendre d'aide extérieure, ont organisés eux même le déblaiement, par les parents d'élèves, équipés de masses, pelles et brouettes.

Un futur chantier de déblaiement d'école, du côté de Carrefour Feuilles 


Une école pour enfants handicapés, à Port au Prince, avenue Paul VI. Démolition et déblaiement

dimanche 25 avril 2010

Sur la tête

impressionnant ce que les haïtiens (surtout les femmes en fait) arrivent à porter sur la tête!


dimanche, messe.

Aujourd'hui dimanche, messe (2 personnes sur les 200 du détachement) chez les missionnaires du Christ Roi. Depuis le séisme, la messe avait lieu dans le jardin. aujourd'hui, premier retour dans la chapelle qui a subi quelques réparations.

Alfabetizasyon!

Le créole haïtien est une des langues officielles d'Haïti, avec le français.

jeudi 22 avril 2010

amélioration de notre campement

aujourd'hui, plantation d'un palmier sur notre campement (Patrice, tu es parti trop tôt ;-) )



photos de rues

fabrication de sandales sur le trottoir

 
les marchands de charbons.


s'ils n'avaient que ça à craindre!

mardi 20 avril 2010

le palais national


Le palais national, en plein coeur de Port au Prince, s'est lui aussi partiellement effondré. Son déblaiement a débuté le 9 avril, par le CNE, centre national d'équipement.

depuis le 5 avril, la vie a repris dans certaines écoles


Notre passage est toujours une source de distraction!

Dans la majorité des écoles, les enfants sont en uniformes.

Même quand les bâtiments sont utilisables, les cours se déroulent à l'extérieur, sous tente ou sous des abris légers. La crainte d'un nouveau séisme est trop forte. 

dimanche 18 avril 2010

le 12 janvier 2010, l'école s'est arrêtée

Trois mois après le séisme, les tableaux d'écoles portent encore le témoignage de cette journée. 

Dans une des écoles effondrées...





Même dans les écoles qui ont résisté, les élèves n'ont pas réintégré leurs classes. les scolarités reprennent peu à peu, depuis début avril, mais dans des tentes. Les salles de classes se sont figées dans le temps.

images de destructions , à Port au Prince et à proximité


Ci dessus, un hôtel sur l'avenue Dessalines 

Pas évident à première vue, mais ce bâtiment a entre autre perdu son premier étage. Route Delmas.



Une des écoles effondrées sur lesquelles le détachement a effectué un travail de déblaiement. Cette action au profit du ministère de l'éducation est devenue une priorité afin que l'école puisse reprendre rapidement.
Il y avait une école ici, un hôpital en construction à côté s'est effondré dessus.

Une école à Pétionville.

dimanche 4 avril 2010

ouverture du blog

Ouverture de ce blog le dimanche 4 avril 2010, dimanche de Pâques, après cinq semaines passées en Haïti...
Peut être souvent juste pour des images, plus selon les circonstances.
Au sein d'un détachement de 200 militaires français, en tant que spécialiste infrastructure (lieutenant-colonel, architecte au service technique des bâtiments, fortification et travaux, STBFT).
Tout d'abord "précurseur" avec un lieutenant-colonel du 5ème régiment du génie,depuis le 2 mars 2010, afin de déterminer les futurs chantiers à réaliser par le détachement, l'ensemble du détachement est au complet depuis le 22 mars.